
Luca Dal Zilio – un prophète prudent
Les grands séismes sont des événements rares aux effets dévastateurs. Luca Dal Zilio a développé un modèle qui représente l’apparition de tels événements à la fois sur les plans temporel et géographique. Ainsi, celui-ci pourrait devenir un outil important dans la prévention des risques.
Image : Victoria Lasheras
Fabian Mahrt - Recherches glaciales pour le climat
Son domaine de recherche concerne les plus petites particules à fort impact: Fabian Mahrt, lauréat du prix Schläfli, a étudié les conditions dans lesquelles la suie forme des particules de glace. Il a d’abord dû construire l’appareil nécessaire à la conduite de ses expériences innovantes.
Image : Giuseppe J. Crescenzo
Fabian Rey – écrire l’histoire avec le pollen
Fabian Rey a examiné des centaines de milliers de graines de pollen - et a ainsi analysé plus précisément que jamais l’utilisation des terres et l’histoire de la végétation. Il reçoit pour cela le Prix Schläfli en géosciences.
Image : Thomas StadlerJulie Zähringer – Rapprocher les extrêmes
Un petit moment d’irritation se fait sentir dans la conversation avec Julie Zähringer, qui en dit long sur ses recherches et les défis particuliers qui en découlent. Cette dernière a fait de la recherche «dans un domaine» dans lequel il n’y avait guère de connaissances préalables. Il ne s’agit pas d’un domaine de réflexion, mais d’un domaine très concret: Julie Zähringer a travaillé en marge de diverses réserves naturelles à Madagascar où la population locale est souvent prise en étau entre différents intérêts nationaux et internationaux. Il est donc question de régions géographiques mais aussi de personnes qui y vivent. Il est ici question de politique, d’économie et de situations chargées d’histoire.
Image : Julie Zähringer
Prix Schläfli 2018 de géosciences : Alexandre Bagnoud
Non loin de Saint-Ursanne, un village médiéval idyllique du Doubs, on peut encore visiter une attraction touristique d’un tout autre genre : le laboratoire souterrain du Mont-Terri géré par swisstopo. Le microbiologiste Alexandre Bagnoud y a souvent été entre 2012 et 2016, non pas par curiosité parce qu’il s’intéressait à la solution de stockage optimale des déchets radioactifs, mais en tant que chercheur actif.
Image : Alexandre Bagnoud